La Belgique gagne le championnat du monde pour caristes !
L'équipe nationale belge remporte la StaplerCup 2024 en Allemagne et peut se proclamer championne du monde pendant un an.
28 octobre 2024
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« Belgien ist Weltmeister !!! » Avant même que ces mots ne soient entièrement prononcés, la fête belge éclatait déjà à Aschaffenburg, en Allemagne. Notre délégation nationale – composée de Frank Lenaerts (Scania), Jimmy Vleminx (Madrico) et Maarten Coteur (Carglass) – s'est frayé un chemin jusqu'à la finale de la StaplerCup pour les équipes nationales, où elle a battu avec sang-froid la Slovaquie, championne en titre. Il s'agit d'un exploit unique, car jamais auparavant la Belgique ne s'était hissée sur la première marche du championnat mondial officiel pour caristes.
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#forkliftheroes
L'emplacement des championnats du monde de la StaplerCup n'est pas le fruit du hasard. Aschaffenburg est le siège de l'organisateur Linde Material Handling, qui a donc fourni les chariots élévateurs et les engins de magasinage nécessaires à ce tournoi étalé sur deux jours. La Linde MH Arena locale a donc été choisie comme théâtre de la compétition et a servi de point de rencontre aux caristes les plus chevronnés des pays participants.
La route vers le titre mondial s'est déroulée en plusieurs étapes, les 25 et 26 octobre. Au cours des épreuves préliminaires, trois tâches difficiles devaient être accomplies avec succès. Il s'agissait de réaliser en équipe diverses constructions et de les transporter jusqu'à la zone finale, sans se heurter aux obstacles présents sur le site. En tant que véritables héros des chariots élévateurs – le hashtag #forkliftheroes n'était jamais très loin – les Belges ont réussi à construire respectivement une statue de super-héros et deux tours et à les transporter jusqu'à la zone finale. Ils l'ont fait sans faute dans tous les cas, même lors du troisième préliminaire, où le point d'arrivée se trouvait après une rampe ascendante et oscillante. Celle-ci n'est devenue horizontale qu'une fois que le chariot élévateur s'est suffisamment avancé, ce qui a entraîné une courte chute du chariot et de la tour : le test ultime de sa stabilité. La Chine a été la première à être éliminée, suivie par plusieurs autres pays qui ont eu des problèmes sur la pente. La Belgique s'est donc retrouvée dans le dernier carré, aux côtés de la Slovaquie, championne en titre, de l'Allemagne, pays hôte, et des Pays-Bas, toujours très solides.
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« Qui est le plus fort ? La rampe ou le cariste ? »
La rampe de la troisième épreuve préliminaire allait également faire de la demi-finale une épreuve angoissante. Tous les demi-finalistes devaient construire une tour de trois « big balls » et les amener jusqu'à leur podium en passant par cette rampe. Cependant, le niveau de difficulté était si élevé qu'aucun des quatre pays n'a réussi à maintenir sa tour droite jusqu'à la fin. Par conséquent, pour décider qui pourrait jouer la finale, la distance que les pays avaient parcourue individuellement a été prise en compte. La Belgique s'est avérée avoir parcouru la plus grande distance et a pu participer à la finale avec la Slovaquie.
Aucun des pays n'ayant réussi le test précédent, il a été décidé de leur faire refaire le même test lors de la finale. Déterminés à réussir cette fois-ci, les Belges ont entamé leur tâche finale à la fois rapidement et méticuleusement, Frank et Maarten mettant en place les fondations à la vitesse de l'éclair pour Jimmy, le spécialiste de la rampe. Dans la Linde MH Arena fortement remplie, les fans des deux camps ont retenu leur souffle lorsque son chariot élévateur a prudemment franchi la rampe en premier. Le commentateur professionnel Christian Straßburger se demandait qui serait le plus fort : la rampe ou le cariste. Heureusement, ce fut ce dernier. La tour belge a brièvement vacillé au moment du basculement, mais s'est ensuite stabilisée et a permis à nos compatriotes de terminer le test. L'émotion était grande, tant parmi les participants que parmi les supporters en déplacement, qui ont vu la Belgique devenir championne du monde pour la première fois de son histoire lors de cette compétition.
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En plus des championnats du monde, trois autres compétitions étaient organisées ces deux jours : le championnat d'entreprise et les championnats individuels pour les femmes et les hommes. Notre compatriote Frank Lenaerts a également participé à l'épreuve individuelle lors de la première journée, mais n'a malheureusement pas réussi à se qualifier pour les phases finales. Cela lui a toutefois permis de se concentrer pleinement sur la coupe des nations, avec un triomphe final à la clé.
Champions du monde en 5 mois
L'histoire du succès belge a commencé le 1er juin, sur le terrain du distributeur Linde Motrac sa dans le port d'Anvers. C'est là que se déroulait ce jour-là la Belgian LindeCup, le championnat national annuel pour caristes. Frank, Jimmy et Maarten ont réussi à passer les éliminatoires et les finales au mieux, ce qui leur a permis d'obtenir les trois tickets de participation pour les championnats du monde en Allemagne. Contrairement à la Belgian LindeCup, cette compétition se déroulait en équipe, mais cela n'a posé aucun problème au trio limbourgeois. Avec le calme nécessaire, ils ont réussi à laisser tous leurs adversaires derrière eux, ramenant le titre convoité de champion du monde en Belgique.
Ce titre reste donc entre les mains des Belges pour un an, jusqu'à ce que Linde Material Handling se mette à la recherche d'un successeur digne de ce nom l'année prochaine. Mais après samedi, personne n'osera dire que la Belgique ne peut pas se succéder à elle-même.